1/4 FINALE à ETOUVIE
 IMPRESSIONS DE RACHID :

Bouziane a bien commencé son combat en tenant son adversaire à distance se servant admirablement de son direct du gauche. Il est, ensuite, comme à son habitude, parti sur un rythme « de croisière » jusqu’à ce qu’il soit assez en confiance pour pouvoir accélérer. A l’avenir il faudrait qu’il puisse démarrer ses combats plus rapidement pour ne pas laisser le temps à son adversaire de s’organiser et en même temps ne pas le laisser prendre confiance.
Fin de première: boubou a pris l’ascendant sur avadja; il entame la deuxième en toute sérénité travaillant toujours avec son direct du gauche et quelques droites isolées, ce qui aurait dû l’inciter à abréger. Mais intelligemment il a continuer sans prendre de risques.                  Troisième reprise: Boubou est toujours en avance au pointage, il va accélérer et, en fin de reprise, AVADJA rentre dans le coin fatigué. A la fin de ce round, complètement en avance, Bouziane usait d’un rythme plus soutenu qu’il maintiendra jusqu’à  la quatrième où  AVADJA prend une série de trois directs du gauche qui l’envoient au tapis, ceci le réveille un peu.  Il sait alors que, s’il ne gagne pas par KO, il sera déclaré perdant (quatre reprises à Bouziane sur six).

La cinquième démarre : Bouziane continue de frapper en baissant sa garde (façon Nasseem HAMED) ce qui énerve son adversaire qui envoie des larges crochets dont un  surprendra Boubou . Tous deux savent que  tout peut encore arriver. Il se reprend donc et décide de montrer que c’est lui le patron sur le ring en augmentant encore la cadence. La cinquième reprise se termine et les deux protagonistes rentrent dans leur coin respectif, l’un serein  et l’autre usé.
                La sixième et dernière reprise : AVADJA toujours très fatigué reste tout de même vaillant et va tenter crânement sa chance jusqu’au bout. Boubou, quant à lui, décide de continuer à se déplacer tout en envoyant des directs, son jeu de jambes reste efficace et la puissance de ses coups est toujours présente. Cette dernière reprise se passe sans trop de problèmes pour Boubou qui peut se laisser aller à quelques fantaisies ( boxer les mains basses etc... ) ceci pour faire  plaisir  à son public qui s’était déplacé en nombre. Fin du combat: la victoire est unanime et sans surprise. Comme convenu, il s’agit d’une bonne rentrée 2000 ce qui laisse envisager beaucoup pour l’avenir (à court terme un titre de champion de France groupe C et à long terme pourquoi pas le même titre groupe A et voir plus qui sait !) une bonne saison et je l’espère une belle carrière comme BOUBOU  la mérite !                                                                        RACHID

 

NOM : LEGGERI PRENOM : FRANCIS DATE DE NAISSANCE : 4/12/57 PROFESSION : NEGOCIANT EN IMMOBILIER POIDS : 70 kg TAILLE : 1M 65 ANNEE DE PRATIQUE DE LA BF : 1 AN POINTS FORTS : RAPIDITE POINTS FAIBLES : MANQUE DE FLUIDITE AUTRE SPORT : COURSE A PIED HOBBIES : RELATIONS HUMAINES IMPRESSIONS SUR LE CLUB : CONVIVIAL, TRES SYMPA

                                                                                                            IMPRESSION DES ENFANTS

ALEXANDRE : J’ai trouvé le combat très bien car il y avait beaucoup d’ambiance et de monde. Et aussi parce que Bouziane a gagné. On est tous fier de lui. Il était en forme et a donc bien boxé donnant beaucoup de coups bien placés et se déplaçant avec facilité.

MAXIME : Le 12 février dernier, nous avons assisté à plusieurs combats amateurs et professionnels et j’ai trouvé la soirée très bien organisée.
J’étais impatient de voir le combat de Bouziane, je me moquais bien des autres combats … Sa rencontre contre Adolph Avadja était difficile, je pense qu’il  a sous-estimé son adversaire dans sa façon de boxer. Mais Bouziane, le champion, ne pouvait pas perdre avec les encouragements de ses très nombreux supporters Etouviens.

LAURA : J’ai trouvé l’ensemble du gala ennuyeux car il n’y a eu de l’ambiance que pour le combat de Bouziane. C’est dommage que ce soit le seul qui ait pu bénéficier des fumigènes et des jeux de lumière. Normal, puisque c’était le seul combat professionnel. Mais quand même, il manquait des supporters pour les autres boxeurs. Et, à la buvette, il n’y avait pas assez de sandwiches pour tout le monde. Heureusement que nous avions fait des banderoles à l’avance ! Son combat a été bien mené et il a mérité sa victoire.

CLAUDINE : J’ai beaucoup apprécié l’aide de tous que ce soit à la buvette, à la sono et surtout, les supporters de Bouziane Oudji. Il y avait beaucoup d’ambiance. Tous avaient déjà préparé quelques heures à l’avance des banderoles.
Boubou s’était entraîné longtemps pour pouvoir remporter la victoire qu’il a donc bien mérité.
BOUZIANE : CHAMPION, LE RESTE, C’EST DU BIDON. C’EST LE MEILLEUR ! 

En réponse à l’invitation de Mohamed Oudji, Nancy Joseph, championne de boxe toutes catégories confondues,  venue de Romans,  a littéralement ensoleillé l’ASC de part sa personnalité et son enseignement.

  A 32 ans, Nancy peut se targuer d’avoir mener à bien sa carrière sportive à haut niveau même si, pour elle, rien n’est fini puisqu’elle disputera prochainement les championnats du monde de boxe française remettant ainsi son titre en jeu. Avide de diversité comme en témoigne son palmarès, elle a donc profité de son passage chez nous pour se préparer et s’entraîner avec Bouziane, Rachid et Khalid :  « le sparing partners est essentiel pour réduire à néant le facteur surprise. »  
D’une grande disponibilité, elle a aussi permis d’enrichir les sections féminine et enfant de l’ASC en leur dispensant quelques cours, «tout enseignant est différent, toutes les pédagogies sont, à priori bonnes.

Je pense qu’il faut, avant tout, respecter l’athlète et le différencier des autres, chacun étant unique, chaque préparation et chaque discours le sont donc aussi ».  Rêvant d’entraîner de futurs champions, elle déplore, pour le moment, le manque de motivation de ses élèves du sud. Battante,  de la motivation, la championne, en a fait preuve puisque pour sa préparation aux premiers championnats du monde elle a même été jusqu’à ne pas assister au mariage de sa sœur. Des choix qui sont parfois mal compris mais qui permettent d’atteindre de purs résultats, elle le sait.  
Servir la boxe féminine, sa ville,  la France, elle se dévoue depuis ses débuts et Nancy n’a pourtant aucune reconnaissance étatique. Impensable ! Mohamed Oudji a également fort du mal à le concevoir ; n’aimant pas les laissés pour compte, il lui présente donc Gilles de Robien en  espérant que si  la ville de Romans délaisse une telle athlète, la ville d’Amiens pourrait peut-être, quant à elle, lui accorder sa gratitude.  Allez savoir !